(Les morceaux manquants sont marqués ci-dessous : * pour Qobuz et ° pour Spotify)
Vampire Weekend - Only God Was Above Us - Classical (4:19)
Yann Jankielewicz - Keep It Simple [24-48] - Keep It Simple (4:22)
Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce - Eden Beach Club - Globules rouges (feat. Pupajim) (3:42)
Jan Garbarek - In Praise of Dreams - In Praise of Dreams (5:25)
Arnaud Dolmen, Léonardo Montana - LéNo [24-48] - Les Invisibles Part 2 (3:29)
Undisclosed Recipients - Undisclosed Recipients - The Veil (2:43) * °
Indigo Girls - Indigo Girls (Expanded Edition) - Closer to Fine (4:01)
Adrianne Lenker - Bright Future - Real House (5:58)
Daniel Reuss, Cappella Amsterdam - Brahms: Choral Works [24-96] - I. Warum ist das Licht gegeben. Langsam und ausdrucksvoll (5:17)
Louis Stewart Duet - Louis the First (2024) - Body and Soul (4:17) * °
René Lacaille, Vincent Segal, Danyel Waro - Cordéon Kaméléon - Ti cordéon (3:27)
Ann O'aro - Bleu - Bleu (5:09)
The La's - Singles Collection - There She Goes (2:37)
Kenny Drew - Kenny Drew Trio - Caravan (4:56)
Kanté Manfila & Balla Kalla - Kankan Blues - Kankan Blues (9:07) * °
Ole Kristian Ruude, Norrköping Symphony Orchestra - Mahler: Titan; Piano Quartet - Blumine. Andante Allegretto; Titan – Eine Tondichtung in Symphonieform (7:03)
John Eliot Gardiner - Monteverdi Choir - Handel: Dixit Dominus - De torrente in via bibet (4:15)
Weekend - La Variété (2006) - Drumbeat for Baby (2:59)
Big Thief - Vampire Empire / Born For Loving You EP - Vampire Empire (3:12)
The Saints - Eternally Yours - Know Your Product (3:15)
Marion Rampal - Oizel [24-48] - De beaux dimanches (3:26)
Ramin Djawadi - 3 Body Problem (Soundtrack from the Netflix Series) - Main Title (1:19)
Flash Pig - The Mood for Love [24-48] - Yumeji's Theme (3:35)
Flash Pig - The Mood for Love [24-48] - I'm in the Mood for Love (1:48)
Louisa Fuller - Infra (DG reissue 2014) - Richter: Infra 8 (3:21)
Marlena Shaw - Cookin' with Blue Note at Montreux (2009) - Woman Of The Ghetto (9:58)
St Germain - Tourist - Rose Rouge (7:02)
Vous savez que cette playlist se fait un plaisir d’inclure les productions musicales de ses abonnés. Ce mois-ci, un trio, Undisclosed Recipients, revendiquant une influence blues-rock anglais des années 70. Pas de reprise dans leur répertoire mais des chansons originales au texte lié à l’actualité – ici The Veil inspiré par les manifestations des Iraniennes contre le port du voile. Les titres sont volontairement très courts à l’instar des groupes punks historiques : ils craignent de finir par ennuyer… Franchement avec cette puissance de jeu collectif, ils peuvent allonger leurs chansons sans hésiter. Undisclosed Recipients joue de temps en temps dans les bars de Lyon. N’hésitez pas à aller les voir si d’aventure vous passez par là. En attendant écoutez-les sur 
Venu d’Irlande, Louis Stewart fut un guitariste de jazz prodigieux mais méconnu. Son premier disque dénommé simplement Louis the First ressort aujourd’hui. Prêtez attention à son jeu tout en douceur qui me rappelle par moments celui de Charlie Christian, l’inventeur de la guitare électrique jazz dans les années 1938-42.
C’est peut-être le début d’une série : les groupes de rock n’ayant produit qu’un seul disque salué comme un chef-d’œuvre. Le plus célèbre reste Grace de Jeff Buckley dont la carrière fut subitement interrompue par sa noyade accidentelle dans le Mississippi. Il y a aussi les La’s groupe de Liverpool formé en 1983 et dont l’album éponyme (deuxième fois) est sorti en 1990. Il faut dire que le leader, Lee Mavers, n’était jamais satisfait du son obtenu en studio et le groupe réenregistra plusieurs fois les mêmes titres avec des producteurs différents ; Lee n’y retrouvait pas les harmoniques et le son « crasse » d'une salle de concert. Lassée de ses atermoiements, la maison de disques finit par demander à Steve Lillywhite (Simple Minds, Stones, U2, Talkings Heads) de le produire et le publia. Le disque fut bien accueilli mais désavoué par Lee Mavers. Ensuite, il n’a jamais réussi à écrire de nouvelles chansons et a continué à jouer sur scène celles de son disque ; disque depuis devenu, à juste titre, culte.
Dans le genre enregistrement galère, on a aussi celui de Kanté Manfila intitulé Kankan Blues. Le producteur Günter Gretz lui propose d’enregistrer avec ses amis dans son village natal de Guinée, Kankan. Malheureusement, dans la case de Kanté, il y a toujours une chèvre, un cri d’enfant, un grillon qui polluent le son. Ils finissent par s’installer dans un restaurant voisin en construction : pas de climatisation donc pas de bruit avec un groupe électrogène placé à plus de 50 mètres. Ils commencent à enregistrer mais c’est là que l’ampli lâche… On en trouve un autre qui fait du bruit. On ajoutera de la kora pour le masquer. Le dernier jour, Günter demande à Kanté : « après toutes mes souffrances, tu me dois 3 minutes de blues ». Kanté répond : « pas de problème » et commence à jouer. 9 minutes plus tard, l’improvisation est terminée. Günter dit : « c’est le Kankan Blues » et Kanté répondit simplement : « oui, c’est ça ».
Je vous propose un extrait du concert au festival de Montreux de la chanteuse soul Marlena Shaw. La prestation concluant le set est éblouissante et vous y entendrez une phase qui sera samplée avec succès par Saint Germain quelques années plus tard.
Une mention ici pour l’excellent film Divines de Mariano Biasin sorti en 2016. La bande originale intègre Vivaldi, Händel mais aussi Max Richter.
sort des sentiers battus de l’Americana (l’action se passe dans le Dakota du Sud) en nous proposant Brahms et Mahler sans oublier Count Basie et Michel Polnareff dans un même épisode ! Le Problème à trois corps ajoute encore une couche dans l’imbrication musique et cinéma : ce sont les scénaristes de Game of Thrones qui sont à la tâche donc on prend le même compositeur pour la musique. Ainsi, dès le générique, on se retrouve dans cette ambiance bien connue et appréciée d’histoires complexes et de rebondissements.
