la playlist de janvier 2017

la playlist de janvier 2017 – Au gui l'an neuf !

Je commence l’année avec une playlist plus courte que de coutume. Réécouter 2016 m’a laissé moins de temps pour les découvertes. Je me suis cependant attaché à écouter quelques émissions de radio récapitulant les meilleurs titres de 2016 et à lire les palmarès de diverses revues. Il en ressort, en plus de ceux que vous avez déjà entendus, les noms suivants : Angel Olsen, Fat White Family, Parquet Courts et Céu la brésilienne techno.

La liste est aussi placée sans préméditation sous le signe de la guitare avec d’abord the famous Johnny Guitar, puis avec trois jazzmen : Ralph Towner et sa guitare à douze cordes, Johnny Smith en compagnie de Stan Getz et enfin Julian Lage (oublié des playlists de 2016) et son son clair de Telecaster sur ampli Fender, et enfin avec des guitares touaregs maintenant jouées par un duo de femmes venues du Niger.

L’autre oubliée de 2016, c’est Françoiz Breut et son super album Zoo : La Conquête. Je suis toujours envoûté par son timbre et sa manière de chanter.

Au chapitre des disparus, un hommage à Leon Russell, auteur, compositeur et accompagnateur émérite : lisez l’article de Wikipedia en anglais pour vous en convaincre ; il a accompagné TOUS les plus grands. La chanson choisie The Masquerade sera un tube pour George Benson. Mentionnons aussi Greg Lake (le chanteur/bassiste de ELP et aussi du premier King Crimson). Quoi de mieux que de passer cet Epitaph d’anthologie que j’écoute depuis 40 ans (date d’achat manuscrite sur le 33 tours faisant foi). Un autre disparu que j’ai oublié de citer cette année et c’est impardonnable : Nikolaus Harnoncourt, l'un des 2-3 pères de la renaissance de la musique baroque sur instruments anciens. Je vous mets l’ouverture de l’Orfeo de Monteverdi. Ce disque, avec une poignée d’autres, servit à mon initiation.

C‘est la fin de l’année et un petit Disney s'impose : c'est Melody Gardot qui s'y colle.

Une réédition pour continuer avec le premier album de Lizzy Mercier Descloux. Bien sûr que vous la connaissez : Mais où sont passées les gazelles ? C'est elle ! Elle a toujours été aux avant-postes de la sono mondiale avant que Paul Simon et Peter Gabriel ne s'y mettent.

Bernard Lavilliers est aussi un défricheur. Sur un titre de l'un de ses derniers disques, j'ai été happé par un rythme et une voix inouïs : Bonga l'Angolais. Ici dans ses premiers enregistrements de 1972.

Deux BO maintenant. L'une tirée d'un film de Dario Dargento que je n'ai pas vu mais dont les orgues Genesiens m'ont convaincu. L'autre est le générique de la série Vikings. Rien de nordique dans la musique ; un quelque chose de magie d'outre-monde peut-être...

Dernière minute avant bouclage. J'ai fini cette nuit un petit livre (160p) reçu pour mes étrennes (merci pour l'idée) : En attendant Bojangles d’Olivier Bourdeaut. C'est un premier roman chez un petit éditeur de Bordeaux ; c'est tendre et émouvant, admirablement construit et originalement gai et c'est un morceau de Nina Simone qui forme la bande son. Mais qu'attendez-vous ?